A l'occasion du Conseil national du Mouvement Républicain et Citoyen
(MRC), le 12 avril 2015, au Kremlin-Bicêtre, les différents projets de
motions déposés en vue du Congrès de Paris-Bercy (juin 2015) ont été
présentés par leurs initiateurs ou les militants choisis pour les porter
à cette occasion.
L'expression, les échanges, les débats, ont été pleinement permis.
Dans ce contexte, Michel Sorin ayant présenté le projet de motion Maupouet-Sorin, (voir par ce lien un article sur son intervention), il m'a semblé utile d'en mettre aussi en relief une ligne de force pour le moyen/long terme.
L'idée-force
a consisté à développer cet impératif : la poursuite de l'Intérêt
général, par le moyen de la mise en œuvre concrète de notre programme de
Salut public, nécessite de faire du MRC un parti politique de pleine
dimension, avec une assise militante et citoyenne la plus large. C'est
pourquoi, le MRC a devant lui une "mission historique", celle "d'amorcer
le rassemblement des citoyens pour construire une alternative sociale
et républicaine à la politique libérale en vigueur depuis 1983. Le
Congrès 2015 doit être décisif sur ce point."
Cette idée-force s'est appuyée sur trois messages :
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le premier : le MRC, c'est tous les militants au grand complet, c'est
pourquoi il faut mieux valoriser "les capacités militantes, en les
sollicitant" et rassembler "dans l'action tous les militants de toutes
les fédérations [...]." En ce but, un-e Secrétaire national-e à la
coordination, de plein exercice, est indispensable, avec les moyens
d'agir dans la durée.
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le second : la persévérance au service de l'Intérêt général et la
volonté de construire un mouvement citoyen dynamique, en situation de
"confronter le logiciel Chevènement au vécu des citoyens et d'inventer
avec eux le projet social et républicain adapté à notre temps et à notre
pays", impose aux militants du MRC "la responsabilité [...] de faire
émerger un MRC dont les trois lettres préfigurent le mouvement
républicain et citoyen dont la gauche et les Français ont besoin." Pour
permettre ce développement du mouvement, il faut repartir du terrain,
des citoyens, avec lesquels nous devons établir des contacts concrets et
directs par le moyen de "groupes locaux" et d'espaces de débats
ouverts.
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le troisième : le MRC, c'est un programme de Salut public qui doit être
mis en application jusqu'au niveau gouvernemental - au sein d'un
exécutif où nous serions assez forts pour peser sur l'orientation
politique -, ce qui nécessite de construire d'abord ce puissant
mouvement citoyen pour ensuite créer les conditions de peser, sur le
moyen et le long terme. Le MRC doit pour cela achever sa mue vers un
parti politique ambitionnant de devenir un parti majeur.
La conclusion de l'intervention a découlé logiquement des trois messages appuyant l'idée-force : en bâtissant maintenant, au MRC, ce parti des citoyens dont la France a besoin, nous serons en mesure d'agir pleinement dans l'Intérêt général, pour la République, pour tous nos concitoyens !
Ainsi que Michel Sorin a pu l'écrire sur le blog qu'il anime nous voulons "provoquer une mutation du MRC, afin de le rendre visible et réellement influent dans le paysage politique national".
Pour mener à bien cette ambition, après avoir entendu l'expression libre des uns et des autres au cours de ce Conseil national, le travail d'intégration progressivement concerté et travaillé entre les motions Maupouet-Sorin d'une part et "Le Courage d'avancer" présentée par Hugo Prod'homme d'autre part, a été validé par les militants impliqués dans ces deux textes.
Les complémentarités et les synergies vont permettre d'aller de l'avant.